Notre analyse du
nouveau descriptif Secotherm
Elle est
mitigée:
- Admiration de constater qu'Amitef est en
mesure de faire cohabiter le "fioul" et le "gaz"
temporairement pour assurer le confort des copropriétaires sans arrêter la production
d'eau chaude sanitaire pendant la transition.
Cela suppose une parfaite compréhension du sens d'écoulement de l'eau
dans les tuyauteries qui permet de penser que le prestataire a les
connaissances pour rajouter des flèches indiquant le sens d'écoulement de
l'eau sur le circuit hydraulique et que soit réalisée une
nomenclature détaillée de tous les matériels livrés au titre de l’étape 1 et à
livrer au titre de l’étape suivante 2 (avec référence reprise sur le schéma
hydraulique comme cela se pratique habituellement
- Confiance dans l'expérience d'Amitef pour assurer
le respect des normes existantes permettant d'assurer le passage fioul gaz en
toute sécurité.
- Satisfaction d'observer que la société Amitef est
capable de se remettre en cause en retenant une solution nouvelle permettant
d'améliorer la qualité de l´équilibrage hydraulique. Ceci grâce à la compensation de
pression
- Déception et inquiétude pour l'évolution future du p
rojet de
chaufferie hybride « gaz + électricité »
Aucun effort véritable de réflexion pour faire cohabiter par la suite
le "gaz" et "l'électricité" au niveau du circuit
hydraulique n'a été effectué. Ceci ne serait-ce qu'en constatant le
rapprochement de ces deux tuyauteries de raccordement PAC avec ballon dit
"casse pression", rapprochement qui semble contraire à la
qualité les transferts thermiques qu’une copropriété est en droit de demander
pour assurer le confort des occupants puisque ce sont eux qui assurent le bon
fonctionnement et les performances du système.
- L'attention est attirée à nouveau sur le fait que la puissance*
"délivrée" par les chaudières doit être définie pour assurer le
besoin thermique. Guère plus. A ce sujet le niveau de puissance des chaudières
De Dietrich retenues doit être vérifié sérieusement. Il est demandé compte tenu
de l’importante du couple formé par la chaudière et son brûleur que soit
indiquée la référence des brûleurs retenus et les plages de puissance pouvant
être obtenus par le couple Chaudière-brûleur sur chacune des deux
chaudières. Le maître d'œuvre qui est certainement déjà au courant des
précautions qu'il convient de prendre à ce sujet devra prendre contact avec la
direction technique du fabriquant de chaudière (De dietrich)
afin de s'assurer que le nécessaire sera fait pour régler et optimiser la
combustion des deux futures chaudières à condensation. Cette optimisation
devant être faite en fonction du besoin thermique de l’immeuble et en liaison
avec la régulation Diematic.
* ceci en
accord avec la sécurité de 20% et le niveau de la puissance
"installée" défini par le Maître d’œuvre
- Compte tenu de l'évolution brutale et importante du prix du gaz naturel vers
le haut en 2013 par rapport à 2012 et pour tenir compte de l'évolution à venir
vers les ENR demandée par le CS en avril 2013,
Il est
demandé que les fournitures afférentes au complément ENR soient
rajoutées en trait grisé sur le schéma hydraulique ci-dessous
Ce rajout pourrait être effectué par
le Maître d'œuvre en s'inspirant
des travaux préliminaires réalisées par la société Waterkotte
et ceci à deux réserves près:
1
Que les fournitures afférentes à la partie
thermodynamique soient entourées d'un très mixte afin que l'on comprenne mieux
"qui fait quoi". Ceci de telle sorte que les fournitures afférentes à
la génération thermodynamique ne soit pas éparpillées
un peu partout comme cela est le cas sur le schéma Waterkotte
ci-dessous. Ceci d’une façon comparable à la pré-étude réalisée en prévision de
la conférence sur le climat qui doit se dérouler à PARIS en 2015
(Pages 373 et 374 du descriptif chaufferie
hybride)
2 Qu'il soit tenu compte du
fait que le circuit final de la chaufferie hybride
"gaz-électricité" soit conçu de telle sorte que le chauffage thermodynamique
soit capable sur le plan fonctionnel d'assurer la génération de l'eau chaude
sanitaire pendant toute l'année avec un mode bivalent parallèle autorisant un
fonctionnement à température plus élevé sur le chauffage que sur le circuit
ECS en hiver. (Voir le circuit simplifié page 5 de la régulation) |
|