COP21  et après ?

Le Français et l’électricité

Qu’il se préoccupe de la façon dont il doit la produire : c’est bien.
Le français commence à comprendre en mars 2017 comment il a intérêt à la produire

Qu’il modifie la façon dont il la consomme : c’est mieux

Il peine encore à comprendre comment il a intérêt à la consommer pour le chauffage de l’habitat

Pour limiter le réchauffement climatique, l’homme qui se chauffe depuis le  Pléistocène  moyen avec la combustion va devoir modifier la chaine énergique lui permettant de le faire en utilisant l’eau préférentiellement à l’air.

Avec effet joule COP = 1

 

Le besoin COP est égal à :

l’énergie renouvelable prélevée

COP -1

+ l’énergie électrique consommée

1

Puisque COP = COP -1 + 1

W =-W = EnR  = COP 1(Enthalpie)

W Abréviation de Work1)  (le travail ou l’énergie transmise par l’eau E)

EnR Abréviation représentant l’énergie renouvelable prélevée dans l’environnement

E comme Eau, le fluide qui transmet de l’énergie positive vers le Fluide caloporteur F de la pompe à chaleur en le réchauffant 

(Le fluide caloporteur reçoit du chaud venant de l’environnement)

Explication  de cette formule représentative du chauffage thermodynamique en allant de la gauche vers la droite:      

W   Au contact d’un milieu constitué par l’eau de la rivière ou de sa nappe libre (E) plus chaud que lui, le fluide caloporteur (F) de la pompe à chaleur reçoit une énergie positive qui n’est autre que l’énergie renouvelable EnR prélevée dans l’environnement.

-W  Le Fluide caloporteur (F) de la pompe à chaleur est le fluide qui transmet de l’énergie négative à la source froide vers l’Environnement (E) ou ce qui revient au même à l’Eau de la rivière ou de sa nappe libre (L’environnement se refroidit au contact du fluide caloporteur plus froid que lui). Cette énergie négative qu’il émet n’est autre que l’énergie renouvelable2)   EnR prélevée dans l’environnement.

-         Ce qu’il est important de comprendre pour notre climat et l’avenir de nos rivières est le fait que cette énergie négative est ressentie positivement par l’environnement puisqu’elle le refroidit au lieu de le réchauffer comme cela est le cas avec la combustion et l’énergie nucléaire française actuelle.

-         Ce qu’il est utile d’appréhender pour notre pouvoir d’achat et pour l’économie d’un pays est le fait que cette énergie thermique est gratuite et nettement plus importante en valeur relative que l’énergie électrique payante nécessaire à l’entretien du cycle de fonctionnement de la pompe à chaleur puisque l’on peut écrire COP = (COP -1) +1  équation qui relève autant de l’algèbre élémentaire que de la loi de conservation de l’énergie :

Avec un COP3)  de 4 envisageable sans difficulté avec une pompe à chaleur aquathermique (eau-eau) on consomme 4 fois moins d’énergie finale qu’avec la combustion ou l’effet joule. Cela signifie que l’on consomme 4 fois moins d’énergie électrique si l’état antérieur est l’effet joule avec les radiateurs électrique. Cela signifie aussi que les émissions des gaz à effet de serre sont totalement supprimées si l’état antérieur est la combustion du charbon, du fioul ou du gaz. Il s’agit d’un enjeu autant national qu’international.

Une image contenant texte, carte

Description générée automatiquement

L’hexagone c’est aussi 95 départements et 36 571 communes

 

Le secteur de l’énergie est au cœur du problème climatique et il va falloir maintenant, pour reprendre le terme utilisé par notre ancien premier Ministre « FAIRE ». Ceci pour la simple raison que la transition énergétique vers le « bas carbone » est possible et que de toute façon nous n’avons pas d’autre choix comme l’estime le secrétaire général de l’OCDE. Nous devons commencer aujourd’hui à investir dans une infrastructure énergétique durable basée sur l’énergie thermique renouvelable pilier de l’efficacité. Au moment où le citron, à force d’être pressé, n’a plus beaucoup de jus, le prix du baril de Brent à 30 $, bientôt à 20 $ alors qu’il était il n’y a pas longtemps à 120 voire à 150 $ le baril et va y retourner prochainement doit être ressenti comme un avertissement. Tout autant d’ailleurs que la démission puis le retour au gouvernement quelques semaines de Nicolas Hulot. Il n’y a aura bientôt plus de travail possible sur une planète morte et c’est maintenant par une fiscalité intelligente orientée vers le social que les infrastructures lourdes doivent être financée. L’après COP21 c’est maintenant. Ces infrastructures sont devenues maintenant indispensables et c’est seulement demain, lorsque l’on aura des bâtiments alimentés en eau non potable et correctement isolés que l’on pourra obtenir des COP de 5. Voire même de 10 grâce au BRGM en récupérant la chaleur fatale de la géothermie profonde. On pourra alors, à l’aide du photovoltaïque, et au cœur de nos villes concevoir un chauffage de l’habitat sans combustion totalement décarboné pour le plus grand bien du climat, de nos poumons, et de notre pouvoir d’achat. On peut raisonnablement penser qu’en s’y mettant tous, le politique, le financier, les régions, le législateur et le citoyen, nous pourrons atteindre prochainement cet objectif. C’est probablement grâce à une fiscalité intelligente que les régions, aidées financièrement et structurellement sous le contrôle d’une législation thermique rénové pourront jouer un grand rôle dans cette remise en cause de notre modèle économique.

Le lecteur qui peine à comprendre ce qui précède peut se reporter au dernier livre sur l’énergie

 

1)          Signe prémonitoire de l’ascendance de l’eau sur l’air ? L’eau c’est aussi W comme « Water » ou « Wasser »

2)  Vu la quantité d’énergie considérable que l’eau superficielle reçoit du soleil comparativement à l’énergie que l’on y prélève le terme renouvelable n’est pas usurpé.

3) COP  Coefficient de performance du chauffage thermodynamique

4) Pour les amis de Balendard: Le Conseil Supérieur des Lutins Thermiques

     Pour d’autres : Le Conseil Supérieur de la Législation Thermique qui à la connaissance de Balendard n’a pas encore été créée

 

 

 

 

Plus tard ce serait trop tard

(Laurent Fabius Président de la COP21 à l’occasion de l’un de ses discours préparatoires)