Les routes voltaïques

La France a servi de cobaye pour un essais de route voltaïque effectué à la demande de Ségolène Royal sur environ 1 km de route française.

Les revêtements de sol qui devaient résistant au passage des camions n’ont pas tenus leurs engagements. Cette expérience a été un échec en ce qui concerne la tenue du revêtement. C’est un consortium allemand, autrichien et suisse qui va mener une action sensiblement différente par le fait que les véhicules ne vont pas rouler pas sur les panneaux, mais en-dessous. Il y a tout lieu de penser que cette conception qui présente l’avantage d’isoler l'autoroute et les routes départementales de la pluie a plus de chance de succès.

Image du site révolution énergétique

Une fois les équations établies les théoriciens ne font pas la plupart du temps d'application numérique. Ceci par manque de courage ou crainte de se tromper. Je vais cependant tenter de le faire*.

Etant donné qu’une voie de circulation c'est environ 3,5 m pour les voies à forte circulation et que la France métropolitaine c'est :

·      11 600 km d'autoroutes

·      375 000 km de routes départementale

·      700 000 km de routes communales

Si 75 % des d'autoroutes et la moitié des routes départementales étaient équipées en France métropolitaine, c'est, sur la base d'autoroutes 2 voies et de

routes départementales 1 voie par sens de circulation avec le fait que les panneaux débordent d'un bon mètre de chaque côté sensiblement    

(11 600 000 x 0,75 x (14+ 3)) + (375 000 000 x 0,33 x (7+3)) =   147 900 000 + 1 237 500 000 = près de 1,385 milliards de m2 de panneaux.

 

Soit sur la base de 120 kWh annuel par m2 sensiblement 2800 kWh pour chacun d'entre nous. Ceci en laissant de côté les routes communales

 

*Quoiqu'il en soit l'auteur souhaite dissiper le doute qui peut s'installer dans l'esprit du lecteur sur la capacité du voltaïque d'assurer nos besoins en électricité. Il suffit pour cela de comparer 2 chiffres. Celui de la déperdition annuelle par m² habitable d'un logement respectant la RT2012 de 50 kWh et celui de la production annuelle par m2²de panneau solaire 100 kWh soit le double. Il fait aussi remarquer au lecteur que le premier chiffre concerne de l'énergie thermique et le second de l'énergie électrique. Ceci alors que chacun d'entre vous sait maintenant que le chauffage thermodynamique avec l'eau c'est à minima un COP de 4 ce signifie que 100 kWh électrique c'est 500 kWh thermique de fournis à la source chaude. Au travers de ces chiffres prouvés par l'expérience il ne fait aucun doute pour l'auteur que la société peut grâce à la « Solar Water Economy »  subvenir à ses besoins énergétiques pour le chauffage des habitations. Ceci en diminuant notablement l'utilisation des énergies fossiles, voire en la supprimant. Rien ne s’oppose à cette mutation si ce n’est la remise en cause de notre modèle économique et notre volonté d’innover.