Objet: Lettre ouverte aux copropriétaires

 

Mademoiselle, Madame, Monsieur,

Lors de l'assemblée générale 2010 du syndicat de notre résidence nous allons voter sur la résolution de rénovation de notre système de chauffage, qui comprend l'eau chaude, avec la ferme intention de ne pas dégrader notre confort, ni de nous ruiner et dans l'espoir de réduire nos charges.

Cette résolution n'est pas anodine car elle nous engage pour 30 ans soit 2040 de plus au soir de l'AG. 2010 80% du coût et de l'efficacité de cette rénovation seront scellés.

Notre objectif commun est d'avoir un chauffage à un coût annuel acceptable dans les conditions économiques de l'an 2025 et non de résoudre le chauffage de 1995.

Nous avons tous entendu parler du chauffage au gaz. C'est la solution que nous aurions due adopter en 2000 ou avant. C'est encore une bonne solution, elle est mature, elle sera en voie d'obsolescence en 2025.

Il nous sera très désagréable d'avoir des chaudières encore neuves et d'être prisonnier de la seule énergie du Igaz alors que son prix aura doublé en pouvoir d'achat, ce qui diminuera d'autant le notre.

La résolution d'étude, dont nous définirons l'étendue, devra porter sur un vaste panel de solutions même si certaines vous sont, personnellement inconnues, comprendra une étude économique de retour sur investissement et de prêt. Cette étude devra nous indiquer des solutions d'isolation et de ventilation. Certains ont fait gratuitement des propositions qui furent contestées. Parce que nous payons l'étude; celle-ci ne le sera pas.

Aujourd'hui la consommation d'énergie n'affecte que peu la valeur patrimoniale de l'immobilier (1 à 3 %) mais la décote sera beaucoup plus forte en 2025 ( 30% ?).

Cette notion et la réglementation évoluent. L'ensemble des partenaires commence seulement à comprendre ce qu'il FAUT faire, comment le FAIRE et le financer et avec QUI. Pour beaucoup d'entre nous la valeur vénale de leur appartement sera la dernière cartouche. Je pense que nous devons investir pour ne pas perdre.

Le renouvellement d'un système de chauffage est un investissement amortissable et non une charge. Si le montant de l'investissement et la durée d'amortissement sont des paramètres importants, il me semble que c'est le coût annuel du chauffage qui est primordial pour préserver notre pouvoir d'achat et notre capital. Une approche similaire est applicable à l'isolation lors de la rénovation des fenêtres, du toit et du sous-sol puis de la façade.

J'espère que ces quelques réflexions nous permettront d'avoir une A.G. sereine et constructive.

 

Veuillez agréer, Mademoiselle, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués

Boulogne le 25/10/2010