La régulation à vitesse variable

 

Dans le cas d’une maison individuelle, la régulation d’une PAC aquathermique peut s’accommoder d’une régulation ON-OFF avec ballon tampon mettant en marche et arrêtant le compresseur de la PAC.

 

Dans le cas d’un immeuble nécessitant une puissance instantanée de plus forte puissance, souvent supérieure à une centaine de kW, il est préférable de jouer sur le paramètre débit en entraînant le compresseur ainsi la pompe de l’exhaure avec des moteurs électriques à vitesse variable de telle sorte que la puissance délivrée par la PAC ne soit pas momentanément supérieure au besoin mais fonctionne en permanence sans arrêter le compresseur.

Le rendement de la pompe à chaleur n'est plus affecté par la perte d’efficacité pendant les régimes transitoires et le rendement global est amélioré.

Il est peu probable que ce type de système évolue vers des pompes à cylindrée variable qui présentent l’avantage de faire varier le débit alors qu ‘elles sont entraînées à vitesse constante par des moteurs électriques asynchrones standards. Ceci pour la raison que ce type de pompe n’existent pour l’instant qu’en technologie pistons semble-t-il reconnus moins robustes que les pompes à vis lorsque le fluide est un gaz. (cas des pompes à chaleur).

 

Il est probable que ces nouvelles régulations permettront d'améliorer le COP réel de la pompe à chaleur et de se rapprocher du COP théorique de 8 correspondant à 50°C sur la source chaude avec 10 ° C sur la source froide.


Avec de telles performances, la pompe à chaleur devient plus qu'un chauffage électrique performant et s'éleve à un niveau très intéressant au niveau de la protection de notre environnement et du pouvoir d'achat de l'utilisateur.

Avec ce mode de chauffage, celui-ci devient  son propre producteur d'énergie thermique moyennant de faibles frais d'exploitation.

 

La technologie utilisée estt certes plus complexe et l'investissement de départ plus élevé, mais passé la période de remboursement de l'emprunt ayant servi à financer l'investissement de départ (un dizaine d'années), notre pouvoir d'achat serait réellement augmenté, les économies réalisées sur l'achat du combustible n'étant plus affectées au remboursement de l'emprunt.

Les charges courantes dans une copropriété constituée comme la nôtre d'une centaine de petits appartements avec chauffage collectif fioul seraient alors réduite de plus de 25%. à 30% , ce pourcentage allant ensuite en augmentant au fur et à mesure que le prix du pétrole augmente.

 

L'engagement technique du Maître d'ouvrage est plus important que dans le cas du chauffage urbain.

La régulation dans le cas du chauffage urbain est en effet  plus simple et la garantie de marche est prise par l'exploitant qui joue le rôle de Maître d'oeuvre.  Par contre dans ce dernier cas l'économie pour l'utilisateur serait plus proche de 10%  la différence allant dans la poche de l'exploitant.    On a rien sans rien!