Récapitulatif des besoins en énergie de l’immeuble

 

A)  avant isolation

 

Répartition approximative des consommations d’énergie pour le sanitaire en été:


Notre consommation l’été est approximativement de 200 litres fioul/jour

Equivalent énergie 2000 kWh par jour

Equivalent puissance moyenne 2000 kWh /24 = 83 kW constitué de ;

 

1. Production eau chaude 290 kWh/jour.   Soit puissance moyenne 12 kW

2. Perte tuyauterie évaluée à 30 kW constant pendant toute l’année (calcul)

3. Perte chaudière provoqué par le rendement : En été valeur estimée du rendement chaudière 50%  (hypothèse) soit perte de  83 /2 = 41 kW  

 

Répartition approximative des consommations d’énergie pour le sanitaire en hiver:

 

Les postes 1 et 2 sont inchangés. Le poste 3 devrait être plus faible étant donné que le rendement des chaudières est amélioré

(expérience environ 65%) soit une perte chaudière provoquée par le rendement limitée à 83x 0,35 soit environ 29 kW

(sensiblement 12 kW de moins que l’été)

 

On peut donc estimer un besoin en puissance moyenne l’hiver de 83 – 12 = 71 kW

 

Si l’on assimile l’hiver à la période de chauffe de 232 jours des DJU

Le besoin en énergie actuel pour l’ECS se réparti donc ainsi

 

Période de chauffe                      232 x 24 x 71 = 395 500 kWh

Eté                                   (365 – 232) x 24 x 83 = 265 000 kWh

Total annuel de la consommation pour l’ECS      660 000 kWh

 

Evaluation des énergétiques globales chauffage + sanitaire

 

Consommation annuelle moyenne de fioul 150 m3

Equivalent en énergie   1 500 000  kWh

 

Energie globale annuelle perdue avec rendement moyen chaudière hiver-été estimé à 60%  

1 500 000 x 0,4 =  600 000 kWh

 

Energie globale annuelle réellement utilisée pour la production ECS + chauffage

1 500 000 – 600 000 = 900 000 kWh

 

Comparaison finale des consommations énergétiques annuelles chauffage/sanitaire

 

Sanitaire ECS                                                 660 000 kWh

Chauffage             900 000 – 660 000 =     240 000 kWh

 

Paradoxalement, nous dépensons donc moins pour le chauffage que pour le sanitaire.

Il faut dire que les circuits sanitaires participent au chauffage de notre immeuble (poste 2)

 

 

 

B)   Après isolation avec la nouvelle chaufferie

 

Nouvelle répartition approximative des dépenses d’énergie pour le sanitaire en été:

 

1.           Production eau chaude 300 kWh/jour (notre confort inchangé)  Soit puissance moyenne 12 kW

2.           Perte tuyauterie évaluée à 30 kW constant pendant toute l’année inchangé (l’isolation dans les gaines verticales est irréalisable)

3.           Perte chaudière provoqué par le rendement :
  En été ou en hiver valeur estimée du rendement chaudière 90%  (hypothèse) soit perte limitée à 8 kW 

 Soit 50 kW en moyenne été ou hiver

 

Nouvelles consommations en énergie pour le sanitaire (ECS) pendant l’année:

 

Avec la même période de chauffe de 232 jours des DJU

Le besoin en énergie pour l’ECS se réparti donc ainsi

 

Période de chauffe                      232 x 24 x 50 = 278 500 kWh

Eté                                  (365 – 232) x 24 x 50 = 159 500 kWh

Total annuel de la consommation pour l’ECS      438 000 kWh

 

Evaluation des nouveaux besoins énergétiques

 

1.           Avec un rendement moyen chaudière passant de 60 à 90% notre consommation énergétique globale passe à 
  (1 500 000 kWh x 0,9)/ 0,6 =  1 MkWh

2.           Besoin pour le chauffage 1 000 000 – 438 000 = 562 000 kWh

3.           Avec isolation toiture terrasses + portes fenètre et fenêtres + partie basse de l’immeuble conduisant sensiblement à un gain en énergie de 30% sur le poste chauffage notre besoin énergétique globale est à nouveau améliorée et passe à   562 000 x 0,7 = 392 000 kWh  

 

Le nouveau besoin énergétique global chauffage + ECS après isolation et avec une chaudière moderne au rendement amélioré est alors de 392 000 + 438 000  =  830 000 kWh au lieu de 1 500 000 kWh soit un gain global de 45% sur nos consommations énergétiques

 

L’étude financière peut se faire sur la base de ces nouvelles consommations indépendamment de la solution retenue.  Constatation : Le poste ECS reste prépondérant en énergie

 

 

Notes importantes

 

Pour des raisons sanitaires et simplification du circuit, la production de l’ECS pourrait toujours être assurée en instantanée dans le cas de la xhaufferie tout gaz.

 

Concernant une PAC éventuelle on peut la suggèrer de taille modeste (disons 150 à 200 kW à calculer à partir des courbes DJU moyennes pour la région parisienne et un nouveau besoin annuel de 400 000 kWh). Elle assurerait le chauffage pour les températures extérieures supérieures à environ 5°C et en mi saison. Il ne semble pas raisonnable de la surdimensionner pour espérer assurer l’ECS en instantané, même si un accord est trouvé pour limiter la température dans la boucle ECS à 50°C .