Modélisation du système PAC air eau - immeuble
Courbe de chauffe
actuelle (fevrier
2010) |
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Figures ci-dessus pour régulation simplifiée sans variateur de vitesse vulgairement appelé "Inverter" par Daikin
Nota
Répartition type en énergie pour
commutation à
Le gaz assure l'intégralité du
besoin chauffage et ECS au plus froid de l'hiver..
Les valeurs de puissance mentionnées correspondent à un besoin annuel en
énergie de
avec une courbe monotone (DJU) basé sur la région parisienne.
Pour un besoin de
Puissance utile maximum 228 x 1,05 =
237 soit environ 240 kW
Soit avec 3 compresseurs montés en //
de taille identique entraînés par des ME de 30 kW Une puissance thermique
totale disponible :
avec un COP limité à 2,5* 30 x 3 x 2,5 = 225 kW
* au lieu de 3,1 pour la PAC eau eau ayant un meilleur rendement
On sait que des transferts thermiques peuvent s'effectuer en
raison de la chaleur spécifique de la matière lorsque celle-ci est
soumise à des variations de température. Des transferts thermiques peuvent
aussi s'effectuer mais cette fois à température constante lorsque le corps
change d'état en passant de la phase liquide à la phase gazeuse ou
inversement. Le beurre se conserve
mieux lorsqu'il fait très chaud et qu'on l'enroule dans une serviette humide.
Cela vient du fait que lorsque l'eau passe de l'état liquide à l'état gazeux
en s'évaporant, la réaction est endothermique. Ces transferts
thermiques peuvent être quantifiés lorsque l'on connaît la chaleur latente massique d’un corps pur, appelée enthalpie
massique de transition. Ces transferts thermiques s'effectuent dans ce
cas également à pression constante lorsque que le corps considéré passe de la
phase gazeuse à la phase liquide ou inversement de la phase liquide à la
phase gazeuse. L'enthalpie massique est la quantité d'énergie
thermique nécessaire pour réaliser, de façon réversible, à température
et pression constantes, la transition de phase de l’unité de masse d'un
corps (voir diagramme de Mollier ci contre). |
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L'énergie mise en jeu lors d'une réaction qui génère
du froid et absorbe de la chaleur est dite endothermique et est
considérée comme positive pour le système qui la reçoit. A l'inverse une
réaction exothermique est celle qui dégage de la chaleur. L'enthalpie est en
quelque sorte de la chaleur emmagasinée à l'intérieur d'une unité de masse de
matière, quantité de chaleur se libérant lors du changement d'état de cette
matière. Ainsi après avoir été comprimé sous forme gazeuse dans le compresseur,
le fluide caloporteur se liquéfie lors de sa condensation et peut transmettre
une grande quantité de chaleur dans le primaire de l'échangeur à plaque constituant le condenseur. Lors de ce changement de phase à
pression constante, le système échange avec l’extérieur une quantité de chaleur
par kilogramme de corps pur, appelée « chaleur latente (massique) de
transformation ».
Chaque corps a
une chaleur latente différente, celle de l'eau (2,25 106 Joule/kg)
est différente de celle des fluides caloporteurs tels que le R410a et le R134a
souvent utilisés dans les pompes à chaleur modernes. La variation d’enthalpie
du fluide caloporteur s’exprime en Joule/kg.
Le compresseur d’une pompe à chaleur à compression de forte
puissance, qu'elle soit du type aquathermique du type eau eau ou
aérothermique du type air eau est constitué par une pompe à cylindrée
constante à spirale type Scroll jusqu’à 250 kW, à pistons jusqu’à 500 kW et à
vis au delà de cette puissance.
Les pompes type Scroll sont maintenant entraînées par des moteurs
électriques équipés d’un variateur de vitesse électronique, les anciennes
régulation du type on-off ayant été abandonnées. La variation de vitesse
procure une amélioration notable des performances, la modulation de la
puissance peut se faire entre 20 et 120% de la valeur nominale de la pompe à
chaleur. L’adaptation de cette puissance en fonction des besoins se modifiant
selon la saison (voir figure 3 page 159) permet d’importantes économies d’énergie
par rapport aux solutions avec régulation tout ou rien (économie allant jusqu’à
30% selon le manuel coédité par l’Ademe et le BRGM). La société allemande
Stieble aurait une expérience de la régulation des pompes à chaleur à
compression dans le contexte d'une copropriété. Cette
régulation permettrait à chaque copropriétaire de régler très simplement la
température dans son appartement d'environ + ou -
Ceci sous réserve de disposer d'un
réseau de chauffage propre et bien filtré et si possible d'un immeuble
correctement équilibré thermiquement
Une régulation de température de qualité peut être
assuré en combinant un régulateur PID et le variateur de vitesse électronique.
Le correcteur PID de type intégrateur est en effet indispensable. Il supprime
l’erreur statique pouvant être importante et améliore la précision de la
régulation s'il est correctement calé en fréquence par rapport à la constante
de temps t de l’immeuble,
On a vu au chapitres III
« Lutins thermiques et la conservation de
l’énergie »
qu’un immeuble se comporte sur le plan thermique comme une fonction
linéaire du premier ordre avec θa/P = 1/ ( ζ S (1+t p) 1)
et une constante de temps
t = (Va ca+ mb cb)
/ ζ S 2)
L’air a peu
d'influence sur l'inertie thermique de l'immeuble. Du fait de l'isolation
sommaire par l'intérieur de l'immeuble, c'est surtout la chaleur spécifique cb des
planchers en béton et à un degré moindre celle des murs qui conditionne la
constante de temps
Les transferts
thermiques qui s'effectuent dans les deux échangeurs à plaques constituants le
condenseur et l'évaporateur d'une PAC sont fonction du débit du fluide
caloporteur véhiculé par le compresseur de la PAC lorsque ce fluide est à
l'état gazeux.
La connaissance
de l'enthalpie du fluide caloporteur ef et de son débit massique Q permet de trouver la
puissance P développée au
primaire de l’échangeur à plaque du condenseur P
= ef Q = ce Q Dθ e 3)
Cette puissance
est proportionnelle à la chute de température Dθ e dans le primaire
de cet échangeur D θ e
= Te – Ts,
Voir
« le transport de l’énergie » chapitre 2 On obtient en remplaçant cette
valeur de P
dans 1) :
θa
/D θ e = ce Q / ζ S [(1/(1+t p)] 4)
La fonction de transfert 4) n’ayant pas d’intégrateur, il est nécessaire de prévoir un
correcteur du type intégrateur pour supprimer l’erreur statique et obtenir une
régulation de température correcte.
Le correcteur PID type intégrateur ayant la même
constante de temps
t =
RC* que la constante de temps de l’immeuble a
la fonction de transfert suivante (1+t
p) / t p soit une fonction de
transfert globale du système immeuble + correcteur en boucle ouverte de θa
/D θ e = [ce
Q / ζ S ] / t p correspondant à un système stable qui déphase de 90° à toutes les
fréquences. En multipliant par le nombre
imaginaire j on a :
θa /D
θ e = [ce Q / ζ S ] / tw j représentatif du système
global en amplitude et en phase on
obtient : θa
/D θ e = - [(ce
Q / ζ S) / tw ]
j ( j² = -1)
Pour w = 1/t le module de ce nombre imaginaire est égal à: | θa /D
θ e | = ce Q / ζ S 4)
La formule est bien homogène puisque les deux
termes ce Q /D θ e et ζ S θa sont bien égaux et représentatifs de la
puissance émise par l’échangeur à plaques pour le premier terme et dissipée par
déperdition dans les parois de l’immeuble pour le deuxième terme
*Correcteur intégrateur exemple de calcul
On trouve des composants standards (capacité, ampli opérationnel et résistance)
compatible avec la constante de temps t de l'ordre de 3 jours. Pour ta = 2600 s et C=100 microfarads
R a pour valeur R = t/C = 2600 / (100 x 10-6)= 26 MW
La constante de temps t de l'immeuble
est principalement fonction de l'épaisseur des planchers en béton. La
consigne e généralement égale à Notations cb
Chaleur spécifique des planchers et des murs ca
Chaleur spécifique de l’air du logement P Puissance
développée par la PAC S
Surface de déperdition θa
Température de l’air à l'intérieur du bâti Te
Température au primaire de l'échangeur à plaque du condenseur Ts
Température du retour. |
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Nota concernant le
chauffage urbain
Alors que la
température Te à l'entrée de
l'échangeur à plaque peut atteindre