Discipline personnelle

 

 Conditions extrêmes

Température extérieure  0°C

Température intérieure     20°C  soit   Dθ= 20°C

Volume des pièces 16 000 m3

L’étude ci-dessous est faite est tenant compte de ces conditions extrêmes et des chaleurs spécifiques de l’air et de l’eau :

·     chaleur volumique de l'air c ~ 1 kilojoule / kg et °C  soit compte tenu de la densité de l'air sec de 1,25kg/m3 une chaleur spécifique de 1,250 kilojoules/ m3 et °C

·     chaleur spécifique de l'eau de 4,18 kilojoules / litre et °C,

  
Les pertes thermiques  peuvent aussi être provoqués par une ventilation inutile (par exemple si, en cas de surchauffe,  les occupants des étages intermédiaires ouvrent les fenêtres au lieu de fermer les robinets à l'entrée des radiateurs. Il convient aussi de parler des T de réglages situés à la partie basse de chaque radiateur. Ces organes dont l’usage est plutôt vers le collectif que le privatif  peuvent avoir une incidence non négligeable  sur l’équilibrage du chauffage dans chaque appartement. Particulièrement pour les appartements situés aux derniers étages qui ont une surface de déperdition plus importante.

 

La moyenne supérieure de consommation d’eau chaude sanitaire en France est de 50  litres d’eau chaude à 60°C par jour et par personne. Sur la base d’un coefficient d’occupation de 50% en été pendant les vacances (avec en moyenne 2 personnes par appartement ) cela correspond à un besoin journalier pour notre immeuble de 72 x 50 = 3 600 litres d’eau à 60°C ( 3 600 000 grammes d’eau)

La quantité d‘énergie pour produire cette eau chaude à 60°C à partir d’une eau froide à 10°C est de 3 600 000 x (60-10) = 180 000 000 calories* ou 
 
752
400 000 joules  puisque 1 calorie = 4,18 joules

(ce qu’on appelle la petite calorie) soit  752 400 Kilojoules ou 752 400/ 3600 = 209 kWh

 

(Un kWh est en effet une unité d’énergie qui correspond à une puissance développée de 1 kW pendant une heure ou, ce qui revient au même, une puissance de un kilojoule/seconde pendant 3600 secondes)

 

L’énergie consommée par nos chaudières à fioul pour les besoins du sanitaire en été (200 litre de fioul par jour soit 2000 kWh par jour) est environ 10 fois supérieure à l’énergie qui est en fait théoriquement nécessaire ( 2000 / 209 = 9,6).  Cela revient à dire que le rendement de notre système actuel en été pour la production de l’eau chaude du sanitaire est de l’ordre de 10%.  Les principales raison de ce mauvais rendement d’ensemble est précisé par la suite. Compte tenu du prix élevé du fioul, ce mauvais rendement est, en opposition complète avec notre soucis constant de faire des économies.

 

Ce qui précède revient à dire qu’en améliorant ce rendement de 10 à 50% ce qui devrait être envisageable moyennant un peu de réflexion nous pourrions économiser environ 100 litres de fioul pendant la période chaude, soit compte tenu du prix du fioul de 0,7 Euros le litre une économie journalière de 70 Euros. Ceci sans préjuger de ce qui pourrait être économisé pendant la période froide.

 

Compte tenu du volume de 30m3 de notre cuve, une erreur de 100 litres sur notre jauge ne représente que 0,3% de la pleine échelle. Il convient de mesurer la consommation d’un mois entier pour espérer avoir un relevé à peu près correct.