Problème
de l'isolement plancher bas
Nos caves sont très mal isolées. L'isolation en bois aggloméré prévu au
plafond des caves isolent un peu les appartements par rapport au caves alors
que les tuyauteries d'eau chaude sanitaire mal isolées chauffent les caves qui
ne sont pas isolés par rapport au parking. Cette disposition entraîne une
consommation anormale au niveau de l'énergie nécessaire à la production d'eau
chaude sanitaire particulièrement en mi-saison et complique l'étude thermique
et le dimensionnement de la chaufferie.
Les questions qui se posent sont les suivantes.
1)
Faut-il inclure les
caves dans l'enveloppe en isolant le plafond du parking pour espérer récupérer
l'énergie perdue dans les tuyauteries de sanitaires mal isolées ou non?
2)
Faut-il améliorer
l'isolation du plafond des caves?
3)
Est-il préférable de
concentrer notre action sur l'amélioration de l'isolation des tuyauteries
sanitaires
Solution 1
Le volume total à chauffer serait un peu plus
important mais sans conséquence sur notre consommation la surface de
l'enveloppe n'étant majorée que de
200 m²
soit seulement 10% de l'ensemble des murs en face avant . La surface à
traiter était de l'ordre de
800 m²
+200 =1000m² . En retenant cette solution, les
tuyauteries d'eau chaude qui cours au plafond des caves participeraient au
réchauffement de l'immeuble (elles sont actuellement à l'extérieur de
l'enveloppe).
Le calcul thermique basé sur un
premier enregistrement effectuée dans des conditions sommaire le 22 décembre à
mis en évidence des températures de
12°C
dans les caves , de
7°C
dans le parking pour sensiblement
0°C
extérieur avec
21
°C dans l’appartement du 1er étage
était
le suivant :
si
l’on tient compte des surfaces verticales périphérique de l’ordre de
200 m²
soit une surface totale de déperdition entre les caves et le parking de
800+200=1000m², ces températures permettent de mettre en évidence une
déperdition de 1000 x 7 x (12 -7) = 35 000 watt soit 35 kW ( plafond du
parking non isolé en béton
plein de
20 cm d’épaisseur ayant un coeff ζ de 7
W/m² et °C. Malheureusement si
l'on décide que les caves ont pour vocation première de rester assez fraîches
pour pouvoir y mettre par exemple du vin la solution ci-dessus doit être
abandonné puisque la température dans les caves va augmenter (ainsi d'ailleurs
que les déperditions par la ventilation assez généreuse des caves).
Cette
solution 1) a donc été abandonnée pour les raisons ci-dessus
.
Solution 2
On pourrait décider au lieu d'isoler le plafond du
parking d'améliorer l'isolation au plafond des caves en ajoutant une isolation
complémentaire à la couche de bois aggloméré actuelle
Cela est matériellement envisageable avec un
isolant mince Actis (ou autre) ayant un R2 de 6 aggraffé sur l'isolant actuel. Notre isolant actuel appelé Heraklith a une épaisseur de
3,5 cm
a une résistance thermique R1 limitée à 0,467
m²K/Watt. On obtiendrait dans ce cas une nouvelle résistance globale R de 6,5
soit un coeff
ζ de
1/6,5 = 0,15 W/m² et °C . Le calcul qui conduirait à dire que l'on peut
espérer un gain thermique égale à la différence entre les pertes avant et celle
après isolation est malheureusement faux de l'avis des
fournisseurs d'isolants minces. Leur réaction
s'explique par le fait que actuellement les déperditions sanitaires qui
participent sensiblement au réchauffement de la partie basse de l'immeuble ne
vont plus le faire ce qui va avoir pour effet de d'augmenter à nouveau la
température dans les caves et d'augmenter les déperditions par ventilation..
La solution 2 n'est donc pas envisageable.
Pertes avant complément d'isolation 800 x (1/0,467)
x (20-8 )= 20 556 Watt soit 20,5 kW
Solution 3
Il est donc
préférable de concentrer notre action sur l'amélioration de l'isolation des
tuyauteries sanitaires