Les coefficients d’évaluation du besoin thermique

Le coefficient de déperdition volumique G* d’une habitation exprimé en Watt/m3 et °C permet d’évaluer avec plus de rigueur que ne le fait l‘ancien coefficient D exprimé en kWh/m² prenant en compte la déperdition thermique annuelle par m² habitable. Il fait en effet intervenir la température extérieure qui a une importante prépondérante dans les déperditions d’énergie puisque la puissance perdue est directement proportionnelle à la différence entre la température intérieure de confort et celle régnant à l’extérieure qui évolue selon la région.

La carte de France des températures minimum de l’air facilite le dimensionnement de l’isolation à prévoir ou celui de la génération selon la région française considérée. Le coefficient D ne tient pas compte de cette notion importante. De plus on comprend que la hauteur sous plafond a elle aussi une certaine importance la déperdition augmentant avec cette dernière.

Le coefficient G peut varier de 0,5 à 1,5 Watt/m3 et °C et même au-delà  (0,4 habitation bioclimatique, 1,2 moyenne, 1,9 très mauvaise)

 

Relation* entre l’ancien et le nouveau coefficient

(Pour DJU = 2300 °C, période de chauffe de 230 jours et Hauteur sous plafond de 2,55 mètres)

D  kWh/m²

G  watt/m3  et °C

RT 2020

0

0,00

RT 2012

50

0,22

BBC rénovation 2009

104

0,47

RT 2005 gaz

130

0,58

HPE rénovation 2009

195

0,87

RT 2005 elec

210

0,94

Ancien mal isolé

250

1,12

Ancien très mal isolé

400

1,79

En gris clair la consommation annuelle moyenne du parc immobilier français se situerait aux alentours de 240 kWh/m²

         

 

*  G  = (D x NBj) / 8,76 DJU x Hp   

Avec :

- Nouveau coefficient G  en Watt/m3 et °C,

- Ancien coefficient D en kWh/m² et par an,

- DJU degré jour unifiés de la région et NBj nombre de jours de période de chauffe dans cette région

- Hp hauteur sous plafond en m

 

Tableau valable pour la valeur moyenne de DJU degré jour unifié en région parisienne (2300°C).