L’architecte
et le changement de chaîne énergétique
ue les prix de
l'immobilier déjà très élevés pourraient y augmenter encore d’une façon
comparable à Bordeaux et Montpellier.
Pour solutionner le conflit
qui commence à naître entre le Conseil
National de l’Ordre des Architectes (CNOA)
et l’Union Sociale pour l’Habitat (USH)
et répondre aux inquiétudes des architectes amenés qui doivent à se battre entr’eux pour un projet sans être suffisamment rémunérés il
y a peut-être une solution. Ceci particulièrement si l’on considère leur
formation inadaptée dans le contexte actuel du réchauffement climatique. Il
suffit pour cela de se remémorer les propos de Barenton confiseur : "La concurrence c'est comme un
alcaloïde, à dose modérée c'est un excitant, à dose massive c'est un
poison" et son corollaire émanant du porte-parole du CSLT : " l'absence de concurrence est une
plaie pour celui qui attend et niche pour celui qui entreprend"
Pour éviter cette
concurrence effrénée préjudiciable autant au CNOA qu’aux architectes eux-mêmes et
apaiser l’Union Sociale pour l’Habitat
(USH) qui se préoccupe légitimement de l’aspect social, il y a une solution
: celle de reconvertir la profession en "Ingénieur
en génie climatique". Ceci sur la base d’une formation de 3 à 4 ans
minimum orientée vers les transferts thermiques liés à l'enthalpie et adaptée
aux différentes
régions françaises et à leurs diversités résultant des différences de
température moyenne annuelle qui y règne. Une formation qui soit orientée vers
une architecture principalement dédiée au chauffage de l'habitat et
incorporant des notions d'isolation, de génération thermique hybride, de
ventilation, de domotique, d’hydraulique industrielle et de régulation
incorporant la maîtrise des automate programmables. Ceci dans le cadre de
l'obtention d’un diplôme de fin d’étude orientée vers un changement de
chaîne énergétique orienté vers les énergies thermiques renouvelables et le
solaire voltaïque. L’exemple des quelque 1000 ingénieurs ayant reçus cette
formation de base en Allemagne peut nous aider. La
situation géographique d’une école d’ingénieurs comme celle de l’INSA à
Strasbourg proche de la frontière Allemande serait favorable à une telle
reconversion avec la mise à disposition sur le marché de la rénovation
énergétique dans le BTP de quelque 150 ingénieurs/an. Des ingénieurs ayant reçu
une formation permettant de les considérer comme de véritables acteurs étant
capable de s'engager en tant que maître d'œuvre sur un contrat de performance le liant au Maître d’ouvrage. Ceci en
l’assistant et en menant le chantier jusqu'au respect de ce contrat. Il est
probable qu’il faudra prévoir deux niveaux de formation : Un niveau
demandant une formation plus courte associée à la rénovation énergétique de la
maison individuelle et une deuxième plus complexe avec prolongation d’une année
associée aux immeubles d’habitation et au tertiaire plus complexes en raison
des longueurs de tuyauteries plus longues, des notions d’équilibrage
hydraulique et de la dualité collectif-privatif avec son corollaire
Public-Privé. Pour que ce projet aboutisse l’état aurait une obligation :
rendre l’aide inutile en installant une fiscalité intelligente basée sur le PTZ
et un rééquilibrage des prix de vente à l’utilisateur des énergies gaz et
électricité.