Chauffage urbain  ou géothermie profonde

     Les deux solutions sont très comparables pour l'utilisateur :

  Il dépend d'un exploitant et le matériel installé dans la chaufferie de l'immeuble est pratiquement équivalent.
  Le circuit est plus simple comparativement à la solution PAC aquathermique-GAZ

 

       Schéma hydraulique

 


 

Les capacités de chauffage sont fabuleuses.

Pour un débit au primaire de 15 m³/h au régime 80/40°C, on peut réchauffer environ 250 litres d'eau par minute, de 10 à 50°C.

La puissance prélevée sur le réseau d’alimentation est alors de : 15 m³/h x 1,16 kWh/m³ x (80 - 40) = 695 kW ! Soit pratiquement la puissance nécessaire pour fournir l'ECS en instantané sans ballon tampon!

En pratique un ballon tampon est souvent rajouté sur l’ECS pour diminuer ce besoin instantanée de puissance et améliorer la régulation.

La vanne trois voies, élément important de la chaîne de régulation, est située à l’entrée de l'échangeur ce qui évite que la température ne soit en permanence à la valeur maximale dans ce dernier.

On limite ainsi la formation de tartre. En cas d’encrassement, la conception de l’échangeur à plaque facilite le nettoyage.

 

La régulation comprend un correcteur PID du type intégrateur correctement calé en fréquence par rapport à la constante de temps t de l’immeuble, (voir figure ci-dessus). Ce correcteur supprime l’erreur statique et améliore la précision de la régulation.

 

Le correcteur électronique semble complexe mais utilise en pratique un amplificateur opérationnel standard associée à une résistance et une capacité également standard. Ce type de correcteur est fréquemment utilisé en hydraulique.