Le Lutin thermique que je suis espère que l'Europe a noté les principaux objectifs de l’ONU à savoir :

1 Pas de pauvreté

2 Faim zéro

3 Bonne santé et bien-être

4 Education de qualité

5 Egalité entre les sexes

6 Eau propre et assainissement

7 Energie propre et d'un coût abordable

8 Travail décent et croissance économique

9 Industrie innovation et infrastructure

10 Inégalités réduites

11 Villes et communautés durables

12 Consommation et production responsable

13 Mesures relatives à la lutte contre le réchauffement climatique

14 Vie aquatique

15 Vie terrestre ..........etc

On observe effectivement à propos des premières recommandations de l'ONU ci-dessus que :

- 1 Un prix de l'énergie thermique rendue dans les pièces de vie moins chère c'est moins de pauvreté

- 2 Dépenser moins pour se chauffer c'est avoir plus d'argent pour se nourrir

- 3 Se chauffer correctement préserve la santé et améliore le confort

- 4 L'UNESCO recommande comme les Lutins thermiques de parler environnement à l'école

- 5 avec un prix de l'énergie thermique rendu dans les pièces de vie aussi faible la femme qui "gagne" encore un peu moins que l'homme pourra aussi se chauffer Etc... Etc

Mais force est de constater que les 5 piliers de la troisième révolution industrielle évoqués par Jeremy Rifkin dans son livre du même nom à savoir :

1 le passage aux énergies renouvelables

2 la transformation du parc immobilier de toutes les métropoles en ensemble de microcentrales énergétiques qui collectent sur site des énergies renouvelables

3 le déploiement de la technique de l'hydrogène et d'autres techniques de stockage dans chaque immeuble et dans l'ensemble de l'infrastructure pour stocker les énergies intermittentes

4 l'utilisation de la technique d'Internet pour transformer le réseau électrique de tous les continents en inter- réseau interactif permettant le partage de l'énergie avec son voisin ou de vendre l'excédent

5 la transformation des moyens de transport par passage au véhicule électrique branchable ou pile à combustible capable d'acheter ou de vendre de l'électricité sur un réseau électrique interactif continental intelligent

sont plus proches de l'action et heureusement plus éloignés de la croissance économique. Il faut espérer pour cette raison que l'Europe va prendre conscience qu'il va falloir les mettre en place 

En tant que porte-parole des Lutins thermique j’estime qu’il va falloir mettre en place une économie de guerre. Ceci sachant que l'ennemi est le gaz carbonique émis par nos chaines énergétiques conjugués à leurs coûts inacceptables sur le plan social. Il va falloir pour ces deux raisons laisser de côté nos chaînes énergétique actuelles. Cela en mettant en avant le solaire voltaïque aux avants postes et en limitant quantitativement dans la mesure du possible le vent source de nuisances en particulier avec la gamme de fréquence de 0,3 hertz qui rendent les gens et nos animaux d'élevage malades. Ceci aussi en évitant dans la mesure du possible vu le mauvais rendement de la transition, de transformer une forme d'énergie en une autre forme en raison du rendement déplorable de la transition. Il faudra à ce sujet choisir le mode de stockage ayant un rendement acceptable en y associant bien évidemment la notion de coût.

Quant à la "Solar Water Economy" plus proche des actions qu'il va falloir prendre, elle va je pense rassurer à la fois celui qui finance et celui qui rembourse. Ceci en assurant paix et justice grâce à une meilleure cohabitation entre les hommes et les fluides. Moins complexe à la mise en œuvre que le nucléaire actuel, elle correspond mieux, vu l'urgence qu'il y a à agir à nos problèmes. Elle ne passe pas par les hautes températures comme cela est le cas des chaînes énergétiques telles que l'astronautique, les turbines à vapeur et les réseaux de puissance associés au nucléaire. A l’heure du réchauffement climatique et de ses conséquences sur notre environnement cela peut être considéré comme un avantage d'autant qu'elle aurait même plutôt tendance à refroidir notre environnement dans les villes.

Il serait triste de s'orienter vers le nucléaire, cette chaîne par nature dangereuse en raison de sa radioactivité. Indirectement associée quoiqu'on dise au militaire, elle passe, facteur aggravant, par les hautes températures et demande une formation complexe en partie perdue. Chaque étape de sa réalisation demande en effet la réalisation d'un dossier qui doit être validée par le contrôle du constructeur, les anomalies devant être traités avec des organismes de validation en aval. Une lenteur qui trouve sa consécration à Flamanville. Une formation dans ces domaines serait, vu l'urgence, trop longue à restaurer.  Qui plus est, si tous les pays envisageaient de s’orienter comme la France vers le toujours+ en ce qui concerne le nucléaire, les réserves mondiale en uranium ne seraient que de l’ordre de 8 ans si l’on prend comme référence les chiffres de l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). On comprend donc pourquoi la relance du nucléaire préconisée par Mr Macron ne garantit en rien notre indépendance énergétique. Ceci par le fait qu’en cas d’un développement généralisé de cette chaîne énergétique, les problèmes d’approvisionnement en uranium deviendraient vite comparables à ceux du gaz et du pétrole. Il a probablement, lors de son récent déplacement à Moscou, tenu informé le président Russe de ses intentions de développer le nucléaire en France. Cela a probablement été ressenti par Mr Poutine comme un acte d’autocratie ce qui a motivé ce dernier d’en faire autant en reprenant à son compte la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl proche de Kiev sa capitale. Une voie selon lui nécessaire pour rendre à la Russie sa grandeur passée.

La politique est en décalage avec la science par rapport à l’urgence   Angela Merkel