Une industrie canadienne
extrêmement polluante


L'exploitation des sables bitumineux au Canada en Alberta a un impact environnemental extrêmement intense, catastrophique et étendu.

On déboise à ciel ouvert des milliers de kilomètres carrés de forêt boréale ou l'on veut exploiter les sables albertains sur une superficie aussi vaste que tout l'État de la Floride. Les seules motivations pour exploiter ce qui est considéré comme la deuxième réserve mondiale de brut derrière l'Arabie Saoudite sont économiques.

La production de pétrole à partir de ces sables bitumineux consomme des quantités énormes d'énergie et génère jusqu'à cinq fois plus de gaz à effet de serre (GES) que la production de pétrole conventionnelle ! Elle exige aussi des quantités considérables d'eau pour le traitement du sable bitumineux . Les eaux contaminées à haut degré de toxicité sont accumulées dans des bassins de décantation qui couvrent déjà une superficie de 50 km2 et sont si toxiques que 500 canards sont morts après s'y être posés le mois dernier. Ce qui est très inquiétant est que ces projets de mines à ciel ouvert se multiplient près de Fort-McMurray.

En tant qu’amoureux de la rivière je n’irais pas jusqu’à dire qu’il serait préférable pour le Canada, qui a une richesse hydroélectrique considérable, qu’il serait préférable qu‘elle sacrifie (encore) quelques-unes de ses rivières à saumons pour installer quelques barrages hydroélectriques.

Cette orientation vers l'exploitation des sables bitumineux pour assurer sa production énergétique est  ‘’proprement ‘’ déplorable et injustifiable quand l’on pense aux solutions alternatives que ce pays, ami de la France, maitrise  dans le domaine de l’aquathermie pour le chauffage et les transfert de technologie qui devraient se faire avec la voiture électrique. D'autant que l’aide qu’elle pourrait recevoir de notre pays en ce qui concerne la production d'énergie électrique d'origine nucléaire est loin d'être négligeable.

 

< Quand le dernier arbre aura été coupé, quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson

     aura été attrapé, seulement alors, l'homme de rendra compte que l'argent ne se mange pas >.